Le Cloud Computing enregistre en 2020 une croissance de 17%. A l’horizon 2020, ce sont 60% des organisations qui seront concernées par un service présent dans le Cloud.

Or aujourd’hui, à peine 20% des PME françaises utilisent le Cloud : doutes sur la sécurité des données, manque de compétences en interne, problèmes d’intégration avec la sécurité sur site, les freins sont nombreux et reflètent également la réticence de nombreux décideurs à confier leurs données et les clés de leur fonctionnement à un prestataire “quelque part dans un nuage".

Pourtant il ne viendrait à l’idée de personne de garder l’intégralité de la trésorerie de l’entreprise dans un coffre au cœur de l’entreprise au lieu de profiter des services d’une banque pour la sécuriser. C’est pourtant ce que l’on fait en maintenant coute que coute ses données, logiciels et serveurs sur site, alors que les prestataires cloud proposent des solutions avec des niveaux de protection, de disponibilité et de flexibilité pratiquement impossibles à atteindre en interne. Et le tout pour un coût bien souvent inférieur !

Car les avantages du Cloud sont nombreux, particulièrement pour les PME et ETI :

En effet, il permet de dimensionner les ressources informatiques aux besoins réels de l’entreprise. Pas besoin d’acheter du matériel pour gérer un nouveau projet, le cloud vous permet d’ajuster en temps réel vos besoins en puissance de calcul et de stockage et ce sans limites.

En déplaçant l’infrastructure informatique dans le Cloud (Infrastructure as A Service), ou encore mieux en s’affranchissant complètement de l’infrastructure à l’aide des technologies “serverless”, “dockers”, ou “SaaS” (Software as a Service), l’entreprise peut se libérer des tâches d’administration de l'infrastructure et ainsi recentrer l'activité des équipes informatiques vers la création de valeur pour l’entreprise: nouvelles applications pour les salariés et les clients, amélioration de l’expérience, etc.

Grâce au Cloud, la vitesse de mise en œuvre de vos projets peut être sensiblement accélérée, notamment en utilisant des logiciels en mode Saas (Software as A service), proposant des services clés en main et utilisables facilement de n’importe où, d’où un gain en flexibilité.

La sécurité des données y est en réalité renforcée, tout simplement parce qu’elle est une préoccupation majeure des prestataires Cloud (tout comme la sécurisation de votre argent l’est pour une banque), et qu’ils mettront en œuvre tous leurs moyens et leur expertise pour la préserver. Ils seront ainsi toujours plus efficaces qu’une entreprise dont ce n’est pas le métier et qui ne dispose pas des moyens humains, matériels, logiciels et financiers colossaux affectés à la cyber sécurité par les opérateurs cloud.

On ira tous un jour dans le Cloud ...

Donc autant s'y préparer, et même mieux, y aller volontairement en tirant de cette transformation le maximum de bénéfices et le minimum de risques.

Pour cela, une des premières clés de la réussite réside dans le bon tandem que l’entreprise mènera avec son fournisseur de solution : le choix de ce partenaire doit donc se faire avec prudence, en prenant son temps. L’accompagnement par un consultant pour cette étape permettra de faire un premier audit des besoins et de sélectionner les prestataires adaptés. Sur le plan contractuel, il est crucial d’être conscient des limites de responsabilités de chacune des parties et de bien les comprendre afin d’éviter de mauvaises surprises par la suite : par exemple, un prestataire qui s’engage sur la continuité de service d’un logiciel en mode SaaS ne garantit pas pour autant systématiquement la sauvegarde des données. C’est un point crucial à étudier si on veut éviter le risque de pertes de données en cas de suppression accidentelle, d’acte malveillant, etc.

Le passage au Cloud est l’occasion de remettre à plat les échanges de données entre les différentes applications : on peut ainsi optimiser leur fonctionnement, automatiser les process sans valeur ajoutée, limiter les doubles saisies … et donc améliorer la productivité générale de l’entreprise et ses performances. L’intérêt du passage au Cloud n’est donc pas simplement de transférer des données ou des infrastructures depuis les locaux de l’entreprise vers le Cloud. Au-delà, il s’agit de mener une stratégie digitale globale qui permettra de créer de la valeur.

Le coût des ressources Cloud est proportionnel à la puissance de calcul et l’espace occupé donc celui-ci doit être calculé au plus juste afin de ne pas dépenser inutilement de l’argent. L’entreprise n’a pas forcément besoin de la même capacité que celle dont elle disposait jusqu’alors sur site : le bon calcul repose sur la réalité de ses besoins et cela doit être suivi dans le temps. Des outils de suivi permettront ainsi d’optimiser les coûts.

En résumé, le passage en mode Cloud est un formidable levier de croissance pour l’entreprise qui l’envisage de manière globale et stratégique. Certains points de vigilance devront être soigneusement étudiés au préalable afin d'éviter les écueils.  Pour cela, un accompagnement par une société de conseil permettra d'assurer un passage au Cloud serein et sécurisé.